Dans ce chapitre, nous envisageons la relation entre la grande aristocratie
foncière et le progrès agricole. L'historiographie a mis souvent en relief le
fait que la grande noblesse est parvenue à conserver son patrimoine lors de
la révolution libérale du dDans ce chapitre, nous envisageons la relation entre la grande aristocratie
foncière et le progrès agricole. L'historiographie a mis souvent en relief le
fait que la grande noblesse est parvenue à conserver son patrimoine lors de
la révolution libérale du deuxième quart du XIXe siècle et bien souvent à
l'augmenter au long du siècle. En 1875, la plupart des grands contribuables
fonciers font encore partie de la vieille aristocratie et ceci encore en 1932, bien
que leur nombre ait fortement diminué par les expropriations. lIs réussissent a maintenir, surtout dans le sud, une entreprise importante. Nous montrons cependant que leurs mentalités ne sont pas forcément hostiles au progrès agricole. Par contre la grande taille, et surtout la dispersion de leurs patrimoines expliquent les difficultés d'organisation et de gestion[+][-]